Agir en prévention : Gouverner, c’est prévenir

janvier 2024

Jusque récemment, il n’existait pas de plateforme de rencontre des services spécialisés en prévention des assuétudes en Wallonie et à Bruxelles. C’est désormais chose faite avec la constitution d’Agir en prévention, qui se veut beaucoup plus qu’un lieu de rencontre. Après une brève description du processus de constitution de la plateforme, le présent article énonce ses revendications principales.

Au point culminant de la crise Covid, les services de première ligne dans le social et la santé étaient sous une pression maximale et, dans le secteur des assuétudes, leurs équipes se sont retrouvé confrontées à une recrudescence d’agressivité et de violence dans l’exercice de leur travail quotidien à cause de l’abandon de leurs bénéficiaires par les structures publiques.

Sur initiative du cabinet du ministre de la Santé bruxellois, une série de rencontres ont été organisées afin de mettre en place des pistes de solutions à la situation. C’est au cours de ces rencontres qu’est apparu, une fois de plus, ce que nous, les services de prévention des assuétudes, savions depuis longtemps, mais que ce contexte de crise mettait particulièrement en lumière : la prévention des assuétudes est la grande oubliée des politiques publiques en matière de drogues.

La prévention demeure le parent pauvre des politiques de santé avec environ 1 % des dépenses publiques en matière d’assuétudes qui lui sont consacrés

En effet, quasiment toutes les mesures « assuétudes » mises en place par les autorités durant ces mois et années de crises étaient orientées vers les activités d’urgence et de soin. C’est bien entendu ce qu’il y avait lieu de faire afin de parer aux situations aiguës rencontrées par ces secteurs. Mais la surcharge de ces services, et l’ampleur de la crise sanitaire en particulier parmi les publics usagers de drogues, sont les conséquences, d’une part, de longues années de politiques de détricotage du social et de la santé largement décriées par tous les acteurs du secteur en Belgique et ailleurs, mais aussi du sous-investissement structurel dans les politiques de prévention des assuétudes.

La nécessité du continuum santé

On le sait, la complexité des problématiques assuétudes exige le déploiement d’un continuum de réponses complémentaires. Ce continuum s’étend des actions de promotion de la santé et de prévention à la réinsertion socio-professionnelle en passant par la réduction des risques, l’accompagnement et le soin. Or, le rôle de la prévention des assuétudes dans ce continuum d’approches, c’est d’intervenir en amont des problématiques, avant qu’elles n’apparaissent ou qu’elles ne s’aggravent, ce qui doit notamment permettre d’éviter la désaffiliation des publics et limiter le risque de les voir ensuite grossir les rangs des bénéficiaires des institutions de soin et d’urgence. Tout est lié : il n’y a aucun sens à renforcer constamment les services de soin et de prise en charge sans renforcer les autres axes de ce continuum.

Actuellement, en Belgique, la prévention demeure le parent pauvre des politiques de santé avec environ 1 % des dépenses publiques en matière d’assuétudes qui lui sont consacrés. Pourtant, comme dans d’autres domaines de la santé, les études montrent que ce qui fonctionne au niveau d’une population, c’est d’intervenir en amont des problématiques en renforçant les actions de prévention. Des chercheurs canadiens ont démontré que l’approche purement curative ne contribue qu’à hauteur de 25 % dans ce qui fait la santé d’une population. Les habitudes de vie, les réseaux sociaux et communautaires et les environnements et milieux de vie ont un impact au moins aussi important : c’est sur ces déterminants sociaux que la prévention peut agir.

Il est incontestable que les mesures prises pour remédier à la crise sanitaire, si elles étaient essentielles, ont révélé et accru les inégalités sociales de santé.

« Qui sommes-nous ? »

La plateforme de concertation « Agir en Prévention » a été créée en 2020. Cette plateforme rassemble aujourd’hui une douzaine de services spécialisés en prévention des assuétudes actifs en Wallonie et/ou à Bruxelles. Pour la liste actualisée des partenaires rendez-vous sur www.agirenprevention.be.

Nous sommes des services de deuxième ligne, spécialisés dans la formation et l’accompagnement des professionnel·le·s de terrain, en contact avec des publics jeunes ou adultes, dans les secteurs santé, social, jeunesse, éducation et enseignement.

Tous les membres de la plateforme sont également membres de l’une ou plusieurs des quatre fédérations suivantes : la fédération bruxelloise de promotion de la santé ; la fédération wallonne de promotion de la santé ; la féda bxl (fédération bruxelloise des institutions spécialisées en matière de drogues et addictions, anciennement Fédito BXL) ; et la Fédito wallonne (fédération wallonne des institutions pour toxicomanes).

Il est incontestable que les mesures prises pour remédier à la crise sanitaire, si elles étaient essentielles, ont révélé et accru les inégalités sociales de santé. Or les moyens de les réduire sont connus : il s’agit de développer des environnements favorables à la santé et de renforcer la capacité des personnes et des communautés à prendre en main leur santé et leur bien-être. La prévention des assuétudes constitue un ensemble de stratégies qui permettent d’agir en amont des problématiques, à la fois sur les déterminants sociaux et sur la capacité des populations à agir sur ces déterminants. En tant que services spécialisés en prévention des assuétudes, nous pensons qu’il est grand temps d’investir dans des stratégies de santé plus globales, de travailler en amont à la fois sur les déterminants sociaux de la santé et sur la capacité des populations à agir sur ces déterminants en renforçant les actions de prévention et de promotion de la santé. Et c’est bien là la mission que se donne la prévention des assuétudes telle que nous l’envisageons, en posant comme principe la confiance en la personne humaine et la reconnaissance de ses potentialités.

 

S’unir pour se faire entendre

En tant que services spécialisés en matière d’assuétude, nous avons saisi cette occasion pour rappeler cet état de fait à notre ministre, et ce n’était pas la première fois que nous attirions l’attention des pouvoirs publics sur ce point. Mais il nous est également apparu plus que jamais nécessaire de nous unir pour porter plus efficacement notre message vers le politique. Il est vrai que nous sommes peu nombreux, tout au plus une dizaine de services actifs à Bruxelles et en Wallonie, et nous nous connaissons relativement bien, nous collaborons régulièrement, et nous n’avons pas ressenti le besoin auparavant de mettre par écrit ce que nous mettions en œuvre de facto sur le terrain. Mais la crise sanitaire a changé la donne et nous a rappelé l’urgence et l’importance de mettre la prévention des assuétudes sur l’échiquier politique. C’est pourquoi, courant 2021, nous avons constitué une plateforme rassemblant les principaux services spécialisés en matière de prévention des assuétudes et nous lui avons donné pour nom « Agir en prévention ».

Afin de délimiter son champ d’action, la plateforme a commencé par se doter de quelques objectifs :

  • Rassembler les services spécialisés en prévention des assuétudes actifs à Bruxelles et en Wallonie et dépasser certains clivages institutionnels dans lesquels la régionalisation du secteur de la promotion de la santé nous a poussés ;
  • Parler d’une seule voix aux décideurs politiques, mais aussi aux professionnel·le·s de terrain des secteurs du social, de la santé, de la jeunesse, à qui s’adressent nos services ;
  • Faire reconnaître l’importance de la prévention des assuétudes en tant qu’axe prioritaire en matière de santé.

Nous avons également pris un temps pour mettre au clair un certain nombre de principes guidant notre travail sur le terrain, notamment sur le fait qu’un monde sans drogues n’existe pas et que les conduites « potentiellement addictives » font partie de l’expérience vécue des publics, jeunes et moins jeunes et que les empêcher est une utopie. La prévention des assuétudes a pour but d’aider les personnes à trouver les ressources pour affronter les problèmes de la vie, à comprendre le sens et les enjeux des questions qui se posent à elles, à faire des choix personnels en tenant compte de leur contexte social. La prévention a donc une visée fondamentalement éducative et non répressive. Elle privilégie l’analyse des représentations sociales et la compréhension des comportements. Plutôt que l’abstinence, elle vise à ce que chacun.e puisse se situer par rapport à sa consommation, que celle-ci soit problématique ou non. Agir en prévention, c’est donc renforcer la capacité des personnes et des groupes à intervenir sur les conditions de leur santé.

La prévention a une visée fondamentalement éducative et non répressive

Les étapes passées et à venir

Dans une première phase de travail, les partenaires de la plateforme ont développé quelques actions de visibilisation, notamment auprès des professionnel.le.s de première ligne du social et de la santé. Nous avons développé une campagne de communication visant à sensibiliser les professionnel.le.s au rôle qu’ils et elles peuvent jouer dans la prévention des assuétudes auprès de leurs publics et de l’importance de la confiance  avec ceux-ci. Nous avons notamment organisé  une série de webinaires qui présentent notre travail de terrain, disponibles sur le site internet www.agirenprevention.be.

Dans une seconde phase, les partenaires se sont mis au travail en vue de construire collectivement un ensemble cohérent de revendications concrètes à destination des acteurs politiques. La version de ce plaidoyer que nous résumons ici est déjà une version adaptée de la version détaillée et argumentée de ces recommandations disponible sur le site www.agirenprevention.be. En effet, dans le courant de l’année 2023, nous avons porté ce texte auprès des principales familles politiques en vue d’introduire l’un ou l’autre élément dans les programmes de partis et les déclarations politiques de la prochaine législature. Il s’avère que le texte est loin d’être parfait et le fait de l’avoir confronté à toute une série d’interlocuteurs a permis de mettre en lumière ses forces et ses faiblesses. Nous savons qu’il manque des points importants, mais il constitue une base de travail intéressante sur laquelle nous allons pouvoir nous appuyer pour avancer dans la réflexion sur l’avenir de notre secteur.

Après deux années de travail, à l’heure d’écrire ces lignes, nous clôturons un premier cycle qui nous a donné la possibilité d’expérimenter un espace de concertation qui n’existait pas auparavant : celui des services spécialisés en prévention des assuétudes. Cet ambitieux travail de concertation nous a permis de passer à une nouvelle forme de collaboration entre nous et d’avancer sur la visibilité de la prévention des assuétudes et le dialogue avec les pouvoirs publics.

Bien qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que la prévention des assuétudes soit reconnue en tant que secteur à part entière, nous pouvons néanmoins nous targuer d’avoir pu démarrer une dynamique collective en vue de développer une feuille de route globale qui propose des pistes concrètes pour éviter l’écueil des projets ponctuels auxquel nous sommes trop souvent renvoyés et construire une véritable vision sur le long terme afin que la prévention des assuétudes puisse véritablement jouer son rôle en matière de santé publique.

ASSUÉTUDES : PISTES POUR UNE POLITIQUE DE PRÉVENTION EFFICACE

REFINANCER LE SECTEUR SPÉCIALISÉ EN PRÉVENTION DES ASSUÉTUDES.

Les actions de prévention des assuétudes doivent être considérées comme des investissements et non comme des surcoûts. Elles permettent de faire des gains importants en matière de réduction des coûts liés aux soins de santé et à la perte de productivité, mais aussi en matière de bien-être de la population. C’est pourquoi nous revendiquons la mise en place d’un mécanisme de redistribution entre État fédéral et Régions : les budgets économisés au fédéral doivent être réinvestis dans les politiques de prévention des assuétudes au niveau des Régions.

METTRE FIN À UNE RÉPRESSION PORTEUSE D’EXCLUSION ET D’INÉGALITÉS SOCIALES DE SANTÉ.

La prohibition nourrit la violence dans nos villes. Il est grand temps de changer de paradigme. Plutôt que de persister dans une « guerre à la drogue » aux effets délétères, il faut garantir la sécurité et la santé de la population en créant un cadre légal qui décriminalise les usages de drogues et permette de mieux les accompagner. Un modèle basé sur la santé publique et la justice sociale qui sortirait les usages de drogues du champ pénal pour les réintégrer dans le champ de la santé permettrait de dégager les budgets nécessaires au déploiement d’une véritable politique de prévention.

AMÉLIORER L’ARTICULATION ENTRE LES DIFFÉRENTS NIVEAUX DE POUVOIR EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DES ASSUÉTUDES.

Actuellement, le travail des services spécialisés en prévention des assuétudes relève de la compétence de six niveaux de pouvoir ou agences publiques, sans compter le niveau communal au sein duquel nous intervenons également : Fédéral, Cocof, Cocom, Région wallonne, Fédération Wallonie-Bruxelles et O.N.E. Cet éclatement de la « compétence » prévention pose de nombreux problèmes sur le terrain et complique la façon de travailler avec certains publics pourtant prioritaires. De plus, nos bénéficiaires finaux se déplacent au-delà des limites régionales : la population wallonne fait appel à des services Cocof et inversement, les Bruxellois.es ont parfois recours à des services wallons. Nous demandons donc la mise en place d’un accord de coopération impliquant tous les niveaux de pouvoir concernés afin de développer une approche par milieux de vie qui ne soit pas entravée par la complexité des découpages administratifs actuels et de garantir l’accessibilité de nos services de prévention des assuétudes au plus grand nombre.

BRUXELLES : INTÉGRER LA PRÉVENTION DES ASSUÉTUDES AU SEIN DU Plan social-santé intégré.

La prévention des assuétudes est globalement absente du plan stratégique du prochain Plan social-santé intégré (PSSI), qui constitue le référentiel commun aux acteurs et actrices bruxellois·es actif·ve·s en matière de social et de santé. Nous demandons donc que les recommandations formulées dans le présent document soient intégrées dès que possible au sein des plans stratégique et opérationnel du PSSI, pour autant qu’elles concernent la Région bruxelloise. Nous demandons également une meilleure intégration de la promotion de la santé au sein du PSSI. Il s’agit d’assurer l’articulation des approches complémentaires en matière d’assuétudes (prévention, réduction des risques, accompagnement, soins et réinsertion) en son sein.

INCLURE LA PRÉVENTION DES ASSUÉTUDES DANS LA FORMATION INITIALE DES FUTURS PROFESSIONNELS DE PREMIÈRE LIGNE.

Beaucoup de professionnel·le·s de la santé de la première ligne accusent un déficit de formation aux concepts et outils de la prévention et de la promotion de la santé, comme le suggèrent les résultats de l’étude REFORM P2 . Notre expérience de terrain confirme, en effet, chez un grand nombre de professionnel·le·s, un manque d’outils pour agir auprès de leurs publics en ce qui concerne la prévention des assuétudes, mais aussi un sentiment de non-légitimité en la matière. Nous pensons qu’il est pourtant essentiel pour les futur·e·s professionnel.le.s susceptibles d’intervenir auprès de populations potentiellement défavorisées (jeunes et adultes) d’accéder à des formations visant à transmettre des grilles de lectures et des outils leur permettant de renforcer les compétences en matière de santé des publics avec lesquels ils et elles seront amené·e·s à travailler.

Renforcer la formation et l’accompagnement des professionnels des secteurs jeunesse et aide à la jeunesse.

Les secteurs de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse travaillent avec des populations particulièrement vulnérables et il est donc fondamental de former un maximum de travailleur·euse·s afin de les aider à développer des approches et des actions préventives qui visent à améliorer le cadre de vie des jeunes et renforcer leurs capacités à agir positivement sur leur santé et leur bien-être. Nous demandons que des mesures soient prises afin d’introduire la prévention des assuétudes au sein des formations à destination des travailleur·euse·s des secteurs jeunesse et aide à la jeunesse, ainsi que pour renforcer les collaborations avec les services de l’aide en milieu ouvert.

RÉALISER UNE ÉVALUATION DU PROGRAMME DE PRÉVENTION ET DE PRISE EN CHARGE DES ASSUÉTUDES.

Le programme de prévention et de prise en charge des assuétudes en milieu scolaire, financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, implique depuis 2020 plusieurs services spécialisés en prévention des assuétudes. Forts de trois ans d’expérience dans le programme et confrontés à plusieurs difficultés dans sa mise en œuvre, nous demandons une évaluation globale du programme, au sein de laquelle nous serions pleinement intégrés. Il s’agit d’assurer une meilleure cohérence des projets avec les démarches de prévention en promotion de la santé et avec les enjeux fondamentaux de démocratie et bien-être à l’école.

GÉNÉRALISER L’APPROCHE DE PRÉVENTION DES ASSUÉTUDES EN MILIEU SCOLAIRE.

Le milieu scolaire est par l’un des rares milieux de vie où les jeunes de tous les niveaux socio-économiques se rassemblent et se côtoient. En termes de travail sur les inégalités sociales de santé, il est donc particulièrement pertinent d’y déployer des stratégies de prévention en promotion de la santé, y compris en ce qui concerne les assuétudes. Afin que la prévention des assuétudes puisse véritablement jouer son rôle en matière de santé publique, il importe de généraliser cette approche en milieu scolaire et donner les moyens aux équipes éducatives de tous les établissements scolaires de bénéficier d’un renforcement de leurs compétences en la matière sur base régulière, y compris dans les zones rurales.

METTRE FIN AUX DESCENTES DE POLICE DANS LES ÉCOLES.

Les descentes de police dans les écoles à des fins supposées de prévention entraînent en réalité un climat de méfiance et augmentent le risque de rupture de la relation éducative. Elles font ainsi obstacle aux actions que les services spécialisés tentent de déployer en milieu scolaire. Tant qu’il n’est pas mis fin à ces descentes à caractère « préventif », nous demandons que tout recours aux services de police pour des faits de détention, de consommation, voire de trafic, donnent lieu à un monitoring précis qui permette de connaître l’évolution de ces pratiques, qui jusqu’ici ne font pas l’objet d’un relevé centralisé systématique. D’autre part, nous demandons l’envoi d’une nouvelle circulaire vers l’ensemble du secteur scolaire en vue de baliser le recours aux forces de police, proposer des alternatives et encourager le recours aux acteurs spécialisés en prévention des assuétudes.

  1. F. VANDER LAENEN, D. LIEVENS,L. PAUWELS, W. HARDYNS et N.SCHILS, Le coût social des drogues liégales et illégales en Belgique, Belspo, 2015. Voir : belspo.be/belspo/fedra/DR/DR65_Socost_sum_fr.pdf.

2. Voir : https://www.inspq.qc.ca/exercer-la-responsabilite-populationnelle/determinants-sante.

3. Ce passage est inspiré de la carte blanche co-signée par les fédérations bruxelloise et wallonne de Promotion de la Santé en mai 2020 : « Pour une autre gestion de la crise Covid-19 et de l’après confinement : anticiper pour construire autrement ».

4. Ce paragraphe est inspiré du texte réalisé dans le cadre du Point d’Appui Assuétudes (PAA) coordonné par le Centre bruxellois de promotion de la santé (CBPS). Focus sur le groupe de travail Intra PAA, décembre 2020. Les partenaires du PAA bruxellois sont le FARES, Infor Drogues, le Pélican, Prospective Jeunesse, le service prévention de la commune d’Anderlecht et le service prévention de la commune de Saint-Gilles.

5. Freya VANDER LAENEN et al., op. cit.

6. Voir : https://proscess.org/sinformer/lapproche-par-milieux-de-vie.

7. Malengreaux S., Fiorente M., Fonteyne G., Paridans M., Pétré B. & Aujoulat I.Projet REFORM P2 – Rapport final : Stratégies pour un meilleur ancrage de la promotion de la santé et de la prévention dans la formation initiale et continue de la 1ère ligne de soins en Fédération Wallonie-Bruxelles, incluant un prototype de référentiel de compétences essentielles. Woluwé-St-Lambert. Rapport de recherche, non publié, 2023.