Vous êtes enseignant.e, éducateur.rice, psychologue, assitant.e social.e, infirmier.ère… ?
Vous êtes en questionnement par rapport aux consommations ou conduites à risques de vos publics ? Vous souhaitez agir ?
Nous pouvons vous soutenir dans votre démarche.
Nos accompagnements visent à outiller les équipes d’une institution donnée pour les aider à mettre en place, de manière collective et dans la durée, des projets de prévention.
L’accompagnement s’appuie sur les ressources des professionnel.le.s, tient compte de ce qui est déjà en place au sein de leur institution (projets, services…) et agit en complémentarité.
En fonction du contexte, un accompagnement peut inclure des formations, des supervisions, des animations, des groupes de parole, etc.
Quelle que soit la modalité choisie, elle sera mise en œuvre dans une approche positive de la santé tournée vers le bien-être et la participation des publics finaux .
Les messages en matière de produits psychotropes ou d’écrans doivent s’inscrire dans un discours global de promotion de la santé. Nous évitons dès lors de développer des actions de prévention ponctuelles, centrées uniquement sur les produits ou les écrans et axées sur les dangers ou la répression.
Afin de mieux appréhender un comportement de consommation (de psychotropes ou d’écran), nous nous intéressons à la relation entre le produit (ou l’écran), l’environnement et la/les personne(s). Cela permet d’adapter les stratégies d’intervention à la singularité de la situation.
La vision positive s’ancre dans le renforcement de compétences psychosociales qui augmentent l’estime de soi et la capacité à prendre en main sa santé, son bien-être et permettent ainsi d’éviter de développer des consommations problématiques et des dépendances.
Dans ce contexte, les compétences psychosociales jouent un rôle important dans la prévention des conduites à risque chez les individu.e.s, grâce à ce que les services spécialisés en prévention appellent « les facteurs de protection », au centre des stratégies de promotion de la santé.
Les professionnel.le.s de la santé, du social, de l’éducation, etc. sont les premiers acteur.rice.s de la prévention en matière d’assuétudes.
En tant que service spécialisé en assuétudes, nous ne nous positionnons pas en tant qu’« experts » d’une démarche de prévention mais bien en tant que « soutien » en renfonçant, en seconde ligne, les compétences des professionnel.le.s. Nous favorisons leur autonomie dans l’accompagnement des usager.ère.s et la gestion des situations problématiques en lien avec les consommations.
Cette approche de la prévention appartient à chacun.e, et se construit de manière participative, AVEC les professionnel.le.s et de préférence AVEC leurs publics.
L’objectif premier est d’encourager l’instauration d’un dialogue : entre les professionnel.le.s et leurs bénéficiaires mais également au sein des équipes elles-mêmes (dans le but d’assurer une meilleure cohésion).
Ces notions de dialogue et de participation s’expriment également dans la posture que nous adoptons lors de nos interventions (et que nous transmettons lors de nos formations). Il s’agit d’une posture bienveillante, dans le non-jugement, orientée vers les besoins, les expériences et les ressources des personnes accompagnées et/ou encadrées.
L’enjeu consiste à instaurer une vision commune et collective de la prévention. Il s’agit de fédérer autant que les professionnel.les, leurs équipes, leurs directions, les publics finaux, voire d’autres parties prenantes.
C’est ainsi que nous collaborons, quand cela s’avère pertinent, avec d’autres organismes proches de l’institution accompagnée afin de favoriser un cadre cohérent dans sa globalité. Il peut s’agir de services d’Aide à la Jeunesse, de services de prévention communaux, d’équipes d’éducateur.rice.s de rue, etc.
Lorsqu’une demande d’intervention nous est adressée, nous mettons en place une première phase d’analyse de la demande. Il nous semble essentiel de décoder la demande et son contexte, au cas par cas, sans apriori d’aucune sorte. Mais aussi de ne pas être alarmiste et de prendre le temps d’expliquer les principes qui guident nos actions.
Cette deuxième phase d’analyse nous permet d’affiner notre compréhension globale de la problématique. En quoi les consommations de psychotropes ou d’écrans posent-ils problème au sein de l’institution ? Quels sont les besoins, les situations et les vécus des publics concernés en lien avec une ou des situation(s) d’usage ?
Partant de l’analyse de la situation et des réalités propres aux différents acteur.rice.s, équipes et institutions, nous adaptons nos interventions sur mesure.
En fonction des besoins identifiés, nos actions prennent différentes formes : formation d’équipes et/ou accompagnent collectif.
A titre d’exemples, il peut s’agir de :
co-construction d’une politique de prévention au sein de l’institution
réflexion sur une position commune à l’ensemble des professionnel.le.s (ex. adaptation du règlement d’ordre intérieur)
accompagnement de projets pédagogiques ou d’établissements
mise en place d’une cellule « ressource » ou « assuétudes » avec les acteur.trice.s scolaires
co-animation d’ateliers dans le but d’un renforcement des compétences des professionnel.le.s et des jeunes
supervision d’équipe
etc.
Nos interventions sont construites dans une optique à long terme, considérant que les démarches de prévention ne se font ni dans l’urgence ni de manière ponctuelle.
L’évaluation fait partie intégrante de nos accompagnements. Nous l’envisageons comme un processus qui engage les participant.e.s sur la base de finalités, questions et éléments observables construits avec eux et qui permet d’adapter nos interventions en continu.