Travail(s), santé et usages de substances psychoactives
In PSYCHOTROPES, Vol. 21 n° 1 (2015)
Les cinq articles de ce dossier partagent une même interrogation et une analyse commune des limites du paradigme addictologique pour rendre compte des interrelations entre le travail et les usages de produits psychotropes et donc fonder les actions de prévention. Le dossier repose sur une approche multidisciplinaire.
En ligne: www.cairn.info/…
opage en entreprise : une réalité à éclaircir
Article de Gladys Lutz, Renaud Crespin, Natalie Castetz
In ADDICTION(S) : RECHERCHES ET PRATIQUES, n°3 (décembre 2018), pp. 55-58
Le recours aux substances psychoactives a gagné le monde professionnel. Entretien avec Gladys Lutz, docteure en Psychologie du travail, présidente de l’association Addictologie et travail (Additra) et Renaud Crespin, docteur en science politique et chargé de recherche CNRS au Centre de recherches sur l’action politique en Europe (CRAPE).
En ligne : www.federationaddiction.fr…
Et Dieu créa le travail
Article de Michel Hautefeuille
In PSYCHOTROPES, Vol. 24 n° 3-4 (2018), pp. 11-19
Dans le monde du travail, force est de constater que l’état de santé des entreprises et l’état de santé des salariés ne sont pas forcément compatibles et encore moins complémentaires. Dans nos consultations, nous sommes frappés par les témoignages de véritable maltraitance subie par les salariés sur leur lieu de travail, que ce soit à travers la gestion des espaces, des tâches ou des équipes. Dans ce milieu pathogène, il est important de faire le diagnostic différentiel entre trois tableaux cliniques : le salarié qui travaille et qui est lui-même addict à quelque chose, le salarié qui se dope pour pouvoir faire face à la performance qui lui est demandée (véritable conduite de dopage), et enfin le salarié dont l’objet de l’addiction est le travail, le workoolique. Autant de tableaux qui méritent des prises en charge adaptées.
En ligne: www.cairn.info/…
Etude qualitative sur les représentations concernant le dopage et sa prévention chez les sportifs et leur entourage
Paris, FNORS, 2014, 372 p.
La Fnors, dans le cadre d’une convention de collaboration avec le ministère en charge des Sports, a réalisé une étude qualitative sur les représentations concernant le dopage et sa prévention chez les sportifs et leur entourage. Ont été abordés les représentations et attitudes des sportifs et de leur entourage vis-à-vis du dopage chez les sportifs et de sa prévention, ainsi que les leviers et freins existants chez ces différents publics pour développer et améliorer la prévention. Cette étude a par ailleurs permis de formuler des pistes de recommandations pour permettre aux acteurs impliqués d’ajuster au mieux les messages de prévention.
En ligne : www.fnors.org…
Prévention du dopage et des conduites dopantes, Actes du colloque (2015)
Lyon, IREPS, 2015, 82 p.
Destiné aux acteurs des milieux sportif, éducatif, de l’animation et de la santé ce colloque a pour objectifs : d’actualiser les connaissances sur la prévention, de développer une culture commune , d’identifier des dispositifs existants , de repérer des modalités d’action et des démarches innovantes dans le domaine de la prévention du dopage et des conduites dopantes.
En ligne : http://ireps-ara.org/actualite/…
Se doper pour travailler
Livre de Renaud Crespin, Dominique Lhuilier
Toulouse : Erès, 2017, 348 p. (Clinique du travail)
Du fait des transformations du travail (intensification, individualisation, précarisation…), nombreux sont ceux qui utilisent des substances psychoactives pour être en forme au bureau, traiter des symptômes gênants ou encore pour se détendre après une journée difficile. Devant ces nouveaux usages et la multiplication des produits utilisés (alcool, tabac, amphétamines, cannabis, cocaïne, héroïne, caféine, psychostimulants, analgésiques, médicaments psychotropes), les auteurs, universitaires, chercheurs, syndicaliste et acteurs du soin et de la prévention s’attachent à comprendre les fonctions de ces consommations en milieu de travail.
Stimulants
Bulletin de DEPENDANCES, n° 64 (Mars 2019)
On les prend pour danser jusqu’à la fermeture des clubs et pour enchainer ensuite les after. Elles permettent aussi de travailler mieux et plus longtemps que les collègues, de préparer des examens pendant de longues nuits ou de jouer devant son ordinateur jusqu’à l’épuisement. Certains y trouvent aussi un moyen de renforcer leur confiance, d’autres de flatter leur narcissisme et d’autres encore de pimenter leur vie sexuelle.
Pour toutes ces raisons, et d’autres encore, l’on qualifie souvent les stimulants de « drogues de notre temps » : de la performance et du plaisir. Ces substances ont toutefois aussi un côté beaucoup plus sombre qu’il faut évoquer.
Celui de la dépendance et de différents problèmes de santé physiques et psychiques liés à leur consommation, bien sûr, mais aussi de leur emploi dans le cadre de conflits armés pour encourager les « soldats » à se battre ou à se sacrifier.Celui de la prostitution aussi où les stimulants constituent souvent un outil pour faire travailler celles et ceux qui pratiquent ce métier.
C’est un véritable cas d’école puisqu’on y retrouve non seulement différentes molécules, avec des effets et des dangerosités variables, mais aussi la possibilité de produire de nouvelles drogues dans le cadre de la légalisation pour mettre à disposition des produits peu dangereux mais répondant aux attentes des consommateurs. C’est, si on le veut bien, le débat sur la régulation des drogues 2.0 qui s’annonce avec les stimulants.
En ligne : www.grea.ch…
Nadja asbl
Le centre de documentation de Nadja rassemble 11.700 documents, livres et articles de revues spécialisées, traitant de différentes dépendances.
La base de données documentaires peut être consultée sur le site www.nadja-asbl.be/PMB/opac_css/.