En Belgique, les budgets publics « drogues » restent très largement alloués au volet sécuritaire, au détriment des questions de santé. Face à des produits interdits mais consommés, la Réduction des Risques est aussi nécessaire que précaire, sans cesse questionnée sur ses intentions, se questionnant sans cesse sur ses marges d’action. Sa récente reconnaissance comme stratégie de santé publique par la COCOF pourrait laisser croire que le débat est clos. Il n’en est que plus actuel : soit la RDR s’institutionnalise en acceptant le cadre proposé, soit elle profite de ce pied dans la porte pour dénoncer les entraves de la prohibition et repousser les limites qu’on lui…