S’adresser à un service d’aide comporte un risque pour les parents usagers. D’autant plus qu’ils s’y sentent encore souvent discriminés et jugés. Ils ont le sentiment que les professionnels n’ont pas de considération pour eux, et surtout pour leur rôle et leur identité de parents. Par ailleurs, ils rencontrent des professionnels qui paniquent face à la question des usages de psychotropes, d’autant plus quand la santé ou la protection d’un enfant leur semble en jeu. Or, ces parents ont besoin de pouvoir parler librement de leur consommation, sans craindre de voir leur capacité parentale mise en doute et d’un regard plus positif des professionnels reconnaissant (également) leurs…