L’information tente de nous mettre des idées dans le cerveau plutôt que de diffuser des argumentaires qui permettent des débats qui touchent les collectivités. C’est, conséquemment, une temporalité qui ne correspond pas au temps nécessaire pour l’élaboration de savoirs. Evidemment, dans un tel contexte, la promotion de la santé ne trouve pas un espace naturel d’épanouissement. La promotion de la santé ne peut que s’opposer à cette évolution des médias. Elle ne peut que s’inscrire dans la logique suivante : «Est de l’intérêt de ceux qu’on informe toute connaissance utile aux citoyens pour qu’ils puissent participer aussi intelligemment et activement que possible à la vie sociale» (Henry Mordant)…