Questionner le plaisir c’est prendre le risque de se pencher sur ce qui constitue une des interrogations majeures liées au statut d’humain. Plaisir coupable, plaisir solitaire, plaisir malsain, plaisir illicite, plaisir licite (mais que peut dire la loi à ce sujet?), qu’est-ce que le « bon » plaisir, qui détermine la marge entre un plaisir sain et pathologique, autant de questions qui alimentent le débat autour de l’hédonisme en général dans la modernité. Or, ce débat ne peut s’ouvrir qu’en abordant la question des valeurs sous-jacentes à toute prise de position. La question sera donc vue différemment selon que l’on considère l’être humain comme un individu responsable capable de choix ou comme une personnalité faible devant être aidée, voire contrôlée pour évoluer dans la « bonne voie »….