Dans la foulée de son enquête « Assu-études » menée en 2011, le Centre local de promotion de la santé de Bruxelles (CLPS) organisait le 8 novembre dernier une journée d’étude intitulée : « Et si nous prenions le risque d’être sur le fil ? Adolescence, école et prévention, une performance d’équilibriste ». cette journée a été l’occasion pour les acteurs du monde scolaire et du secteur de la prévention de réfléchir ensemble à une meilleure appréhension des conduites à risques dont l’école est le théâtre. Notre société est incontestablement celle du risque. Non pas que nos contemporains prennent davantage de risques que nos aïeuls mais parce que le risque est devenu la catégorie à travers laquelle le monde actuel se lit et se donne à voir. Toujours prompt à jouer les expérimentateurs, l’adolescent est par-dessus tout celui par qui le risque surgit. Et de fait, dépeint par les médias, il est le fumeur invétéré, l’adepte du binge drinking, le joueur compulsif ou le conducteur fou. Pourtant, nombre d’études tendent à montrer que, loin d’être des toqués du risque, les jeunes sont beaucoup moins inconscients qu’il n’y paraît. Pire, si l’on en croit de récentes statistiques, de façon générale les jeunes consommeraient moins qu’il y a 20 ou 30…