Bibliographie : Pour aller plus loin

octobre 2018

Sylvie Ayral, « La fabrique des garçons. Sanctions et genre au collège », Presses universitaires de France, 2011.

« La grande majorité (80 %) des élèves punis au collège sont des garçons. Comment expliquer ce chiffre en contradiction avec le discours égalitaire officiel ? (…) Ce livre propose d’interroger la sanction à la lumière du genre. Il montre l’effet pervers des punitions qui consacrent les garçons dans une identité masculine stéréotypée et renforcent les comportements qu’elles prétendent corriger : le défi, la transgression, les conduites sexistes, homophobes et violentes (…) Aux antipodes de la tolérance zéro et du tout répressif, l’auteur plaide pour une éducation non sexiste, une mixité non ségrégative et la formation des enseignants au genre. Ces propositions apparaissent comme une urgence si l’on veut enrayer la violence scolaire. »

Frédéric Gros, « Désobéir », Albin Michel, 2017.

« Ce monde va de travers, à tel point que lui désobéir devrait être une urgence partagée et brûlante. Dans cet essai intempestif, Frédéric Gros réinterroge les racines de l’obéissance politique. Conformisme social, soumission économique, respect des autorités, consentement républicain ? C’est en repérant les styles d’obéissance qu’on se donne les moyens d’étudier, d’inventer, de provoquer de nouvelles formes de désobéissance : la dissidence civique, la transgression lyrique… La pensée philosophique, en même temps qu’elle nous enjoint de ne jamais céder aux évidences et aux généralités, nous fait retrouver le sens de la responsabilité politique. »

Daniel Marcelli, « Il est permis d’obéir. L’obéissance n’est pas la soumission », Albin Michel, 2009.

« Ce monde va de travers, à tel point que lui désobéir devrait être une urgence partagée et brûlante. Dans cet essai intempestif, Frédéric Gros réinterroge les racines de l’obéissance politique. Conformisme social, soumission économique, respect des autorités, consentement républicain ? C’est en repérant les styles d’obéissance qu’on se donne les moyens d’étudier, d’inventer, de provoquer de nouvelles formes de désobéissance : la dissidence civique, la transgression lyrique… La pensée philosophique, en même temps qu’elle nous enjoint de ne jamais céder aux évidences et aux généralités, nous fait retrouver le sens de la responsabilité politique. »

Henry-David Thoreau, « La désobéissance civile », 1849.

« Si le légal est injuste, le devoir du citoyen est de désobéir à l’Etat. » Célèbre pamphlet de l’écrivain américain. 159 ans, mais toujours actuel.

Désobéissance civile : nourrir la démocratie, in éduquer. Tribune laïque, n° 139, juin 2018, p. 10-27. 

« Nous avons ici souhaité comprendre pourquoi, quand et comment la désobéissance civile est mobilisée pour faire aboutir une revendication en démocratie. » Le dossier aborde entre autres les résistances juvéniles et l’apprentissage de la désobéissance civile à l’école.

Les Nouveaux désobéissants, in Imagine demain le monde, n° 127, mai-juin 2018.

« En ce 50e anniversaire de Mai 68, Imagine est allé à la rencontre de ces désobéissants politiquement aguerris, joyeux ou radicaux ». Les stratégies militantes sont au cœur du dossier, rassemblant une typologie de la désobéissance, de nombreux témoignages d’activistes, un historique de la désobéissance politique et une interview du philosophe Frédéric Gros.