Considérant que la stigmatisation sociale, les inégalités sociales de santé et les stéréotypes de genre prennent corps dès le plus jeune âge et influent sur les usages de drogues, Prospective Jeunesse a invité les secteurs Genre, Jeunesse, Toxicomanie et Prévention à réfléchir ensemble sur les manières de s’approprier la dimension de genre en lien avec les usages de drogues.

Convergence des thématiques

Une journée de réflexion et d’échanges a ainsi eu lieu le 4 décembre 2018 à Bruxelles. Intitulée « Jeunes, Genres et Usages de drogues », cette journée a permis de creuser les différents points de rencontre entre ces trois thématiques autour des questions suivantes… Quelles pistes suivre pour outiller filles comme garçons face aux facteurs de risques qui leur sont propres ? Comment briser les stéréotypes et revoir nos propres habitudes pour améliorer nos interventions ? Quelles différences de genre observe-t-on en matière d’habitudes de consommations, de motivations, de conduites à risques ou d’accès aux soins ?

Plus de dialogue entre acteurs de terrain

L’organisation de cette journée a été doublement motivée par les constats suivants : l’absence de rencontre entre l’expertise axées sur l’égalité des genres et l’expertise axée sur la prévention des assuétudes, la méconnaissance de la problématique, le besoin de transfert de connaissances et de dialogue.

Actes de la journée…

Dans le cadre de cette journée, Prospective Jeunesse a publié un numéro de la revue Drogues, Santé, Prévention spécifiquement dédié à ce thème. Notre n°85 est à la fois une trace des échanges de la journée « Jeunes, genres et usages de drogues » et un outil pour l’appropriation de la thématique. Outre la compilation des résumés des interventions orales, le numéro contient un recueil des débats apparus le jour-même et des pistes d’action établies par Femmes et santé.